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Savon « c’est l’printemps ! »

Le retour du soleil, les parfums de fleurs (le rhume des foins) on y est, ça sent l’printemps ! Après un petit tour aux buttes de Chaumont tout en fleurs, évidemment un savon s’imposait…
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En ce moment je fais plus de savons que de recettes cosmétiques, je me rends compte que j’utilise la plupart du temps les ingrédients bruts en les mélangeant au creux des mains (huiles végétales et huiles essentielles, eaux florales et aloe vera) c’est très pratique et ne demande aucun temps de préparation. Pour les savons c’est différent, il n’y a pas de problème de conservation et surtout on peut facilement les partager avec son entourage. C’est très agréable à préparer et chacun est vraiment différent, unique par sa texture, sa mousse son parfum et son effet sur la peau. Bref comme vous pouvez le voir je me régale à faire des savons mais bien sûr je continuerai à proposer d’autres recettes…

Bref pour ce printemps je voulais commencer par faire un savon doux, frais et floral, j’en ai profité pour utiliser un joli moule que l’on m’a offert 😉 très récemment. Parfumé aux huiles essentielles de petitgrain bigarade et bois de hô, il sent à la fois les agrumes et la fleur d’oranger. Le parfum est suave et chaud, très féminin je trouve.

Notes sur les ingrédients :
– beurre de karité : il me permet de faire un savon dur et très nourrissant pour la peau, ce beurre a des propriétés cicatrisantes et réparatrices.
– huile de coprah : issu de la noix de coco séchée, elle permet d’avoir un savon bien moussant, j’adore !
– huile d’olive : émolliente, nourrissante, réparatrice, incontournable selon moi pour un bon savon nourrissant.
– huile essentielle de petitgrain bigarade : bonne alternative à l’huile essentielle de néroli puisqu’elle possède des propriétés et un parfum très proches, elle détend, a des propriétés anti-inflammatoires et régule les sécrétions de sébum. Elle peut donc être utilisée pour les peaux grasses, ajoutée à une huile végétale pour une huile de massage apaisante ou encore diffusée dans l’air pour une atmosphère de détente.
– huile essentielle de bois de hô : antibactérienne, elle aide les tissus à se régénérer. Cicatrisante elle convient aux peaux abimées et matures. Son parfum est doux, frais, légèrement citronné.
– miel de fleurs : le miel a des propriétés hydratantes et réparatrices, on peut l’utiliser pour les soins de la peau et des cheveux.
– fleurs de camomille séchées : Dans cette recette c’est vraiment pour apporter une fantaisie au savon, c’est un ingrédient optionnel. La camomille a cependant des propriétés adoucissantes pour la peau, on peut également la boire en infusion, elle détend, accompagnée de tilleul, elle fait une excellente tisane avant le sommeil. En infusion ou en décoction, on peut l’utiliser pour rincer les cheveux clairs auxquels elle donnera de beaux reflets dorés (on peut le faire sans problème sur les cheveux des enfants, ça sent bon et c’est très léger).
– spiruline : c’est une algue bleue essentiellement utilisée comme complément alimentaire car elle est riche en protéines, nutriments, vitamines A et E. Elle est antioxydante, régénérante particulièrement adaptée aux peaux matures et abimées. On peut aussi l’utiliser comme fortifiant capillaire. Je l’utilise pour ses propriétés mais aussi pour donner à mes savons cette couleur vert tendre.

Pour qui ?
– tout le monde ! surtout ceux qui aiment le parfum de la fleur d’oranger…

LA RECETTE

PHASE A
– beurre de karrité : 150g
– huile de coprah : 150g
– huile d’olive : 100g

PHASE B
– lessive de soude à 30,5%

PHASE C
– huile d’olive : 32g
– Miel de fleurs : une cuillère à café
– spiruline : une cuillère à café
– huile essentielle de petitgrain bigarade : 10g
– huile essentielle de bois de hô : 7g

Avant de réaliser cette recette je vous conseille de lire cette fiche.

Après avoir protégé votre plan de travail et pesé vos ingrédients, faire fondre au bain marie la phase A (elle est prête quand elle fait environ 35°C). Puis verser doucement en filet la phase B dans la phase A en mixant. Quand la trace apparaît, verser la phase C en mixant. Puis verser rapidement dans les moules. Attention cette recette contient beaucoup de beurre de karité, la trace apparait très vite, la pâte à savon peut rapidement se figer, il ne faut pas attendre entre les différentes étapes. Bien tacler la pâte dans les moules pour éviter les bulles, filmer et laisser reposer, le lendemain, mettre au réfrigérateur quelques heures puis démouler, attendre 4 semaines de cure avant de les utiliser.

personnalisation de la recette : vous pouvez remplacer les pétales de camomilles par celles de calendula qui restent jaunes dans le savon malgré la saponification. Le résultat sera bien plus joli.

Colorant oxyde minéral bleu dans les savons

J’utilise depuis quelques jours le savon aux fleurs de lavande et calendula, il mousse bien, très doux il convient parfaitement aux mains abimées. J’ai également découvert que le colorant oxyde minéral bleu continue à intensifier la couleur du savon dans le temps. Celui-ci devient de plus en plus foncé, il est passé d’un bleu très clair à un bleu azur (bon à savoir pour les prochains !) …

savon « blue sky »

Une petite envie de lavande, de ciel bleu et c’est parti… (ou un peu de kitsch de temps en temps ça fait pas de mal…)

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Oui je sais encore de la lavande, mais j’aime tellement son parfum frais et floral ! Ça sent le propre et met de bonne humeur alors… Ce savon est tout simplement une déclinaison du savon précédent : « le thé à la menthe », j’ai fait la même recette de pâte à savon parce que j’aime beaucoup sa texture. Seuls les ingrédients du surgraissage changent. Je souhaitais vous montrer qu’à partir d’une même base on peut obtenir un savon avec des propriétés très différentes. Tout dépend des huiles essentielles, huiles végétales et colorants qu’on ajoute à la trace.

J’en profite également pour aborder un sujet fréquent en savonnerie : expliquer ce qu’est la phase de gel, ce halo visible dans le savon (et sur mes photos), qui disparaîtra après la cure et qui n’altère pas les propriétés du savon. Elle apparaît quand la température de la pâte atteint une certaine limite. Cela dépend des huiles qu’on utilise, de la quantité d’eau, ou encore si les huiles sont trop chaudes lors du mélange avec la soude. La phase de gel apparait également plus facilement si on utilise un grand moule. Les petits moules individuels aident au refroidissement de la pâte. La saponification produisant de la chaleur, il est préférable une fois que les beurres sont fondus que leur température n’excède pas 40°C. Si vous voyez l’apparition progressive de la phase de gel sur votre savon, vous pouvez le mettre quelques heures au réfrigérateur afin de limiter la montée en température de la pâte. Elle est difficile à prévoir mais si cela arrive c’est pas grave, la cure passée il n’y aura plus rien.

Le savon « blue sky » est très doux, délicatement parfumé, enrichi à l’huile de noyaux d’abricot et à l’huile d’olive il convient parfaitement à l’ensemble du corps et aux peaux sensibles.

Notes sur les ingrédients :
– huile essentielle de lavandin super : cicatrisante je l’utilise surtout pour son parfum.
– huile essentielle de bois de hô : naturellement anti-bactérienne elle aide les tissus à se régénérer et convient parfaitement aux peaux sensibles. Son parfum frais légèrement citronné rappelle vraiment celui du bois de rose (les propriétés des deux sont d’ailleurs assez similaires).
– l’huile végétale de noyaux d’abricots :
ajoutée au surgraissage pour garder ses propriétés, l’huile de noyaux d’abricots est riche en antioxydants et convient parfaitement aux peaux matures. Riche en vitamines A, elle donne à la peau un effet bonne mine qui peut être intéressant dans la composition d’une crème visage par exemple. Emolliente et adoucissante elle aide la peau à garder son hydratation. 

– l’huile d’olive : Dans ce savon elle entre dans la composition du surgraissage mais également de la pâte à savon. Elle permet d’obtenir un savon dur, nourrissant et tout doux pour la peau.
– le coprah : huile obtenue à partir de la coco sèche, elle est moins chère que l’huile de coco (obtenue à partir de la coco fraîche) mais donne au savon un pouvoir moussant.
– le beurre de karité : très bon ingrédient pour les peaux fragiles, il permet d’avoir un savon dur, avec une mousse fine et très doux.

Pour qui ?
– tout le monde !

LA RECETTE 

PHASE A (pour la pâte à savon)
– 60 g de beurre de karité
– 120 g de coprah
– 220 g d’huile d’olive

PHASE B
– 193,1 g de lessive de soude à 30,5%

PHASE C (pour un surgraissage à 9%)
– 32 g d’huile de noyaux d’abricot
– 15,4 g d’huile d’olive
– 7 g d’huile essentielle de menthe poivrée
– 3 g d’huile essentielle de bois de hô

PHASE D
– une pointe de couteau d’oxyde minéral bleu

Protégez bien votre plan de travail, porter des gants, blouse, lunettes pour manipuler la soude. Avant de commencer je vous conseille de lire cette fiche pour plus de sécurité.

Dans le premier bécher, peser la phase A (karité, coprah, olive), dans un autre bécher, peser la phase B (lessive de soude). Dans un troisième récipient peser la phase C les huiles du surgraissage (noyaux d’abricots et olive) et ajouter l’huile essentielle de lavande, l’huile essentielle de bois de hô. Verser la phase B dans la phase A tout doucement en mélangeant à l’aide d’un mixeur plongeant. Quand la trace apparait, ajouter la phase C en mixant. Séparer la pâte en deux parties en versant la moitié dans un autre récipient. Ajouter et mixer l’oxyde minéral bleu avec une des moitiés de la pâte. À l’aide d’une grosse cuillère couler successivement un peu de pâte bleue et un peu de pâte claire jusqu’à ce que le moule soit plein. Bien tasser la pâte pour chasser les bulles, filmer la préparation. Laisser 48h ou plus si le savon est encore mou, puis mettre quelques heures au réfrigérateur avant de démouler. Découper vos savons et attendre 4 semaines de cure avant de les utiliser…

personnalisation de la recette : pour obtenir un marbrage plus fin, utiliser une petite cuillère à la place de la grande. Vous perdrez l’effet nuage, mais le rendu sera plus raffiné. Je conseille pour cela d’arrêter le mixeur avant que la trace soit trop épaisse. Plus liquide vous aurez plus de temps pour la couler avant qu’elle ne se fige.

savonnettes « thé à la menthe »

Dernièrement j’ai bu un thé à la menthe avec une amie au salon de thé de la mosquée de paris, j’ai pensé que cela pouvait être un thème sympa pour un savon…

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J’ai voulu essayer de retrouver les parfums à la fois frais de la menthe et sucré en combinant l’huile essentielle de menthe poivrée et la cannelle en poudre. J’ai également utilisé le rhassoul et le thé vert pour donner au savon une couleur caramel et le rendre légèrement exfolient. Le savon a un parfum frais et gourmand très agréable.

Notes sur les ingrédients :
– l’huile essentielle de menthe poivrée : rafraîchissante et stimulante, elle est bactéricide et anti-inflammatoire. Elle est particulièrement agréable dans un savon, car son parfum très prononcé se libère d’autant plus sous l’eau chaude et crée une atmosphère très agréable et vivifiante (particulièrement adapté aux réveils difficiles…). L’huile essentielle de menthe poivrée peut également servir à calmer les démangeaisons.
– les feuilles de thé vert séché : dans cette recette il sert d’exfoliant mais le thé vert est antioxydant, astringent, tonifiant et adoucissant pour la peau et les cheveux. On peut tout à fait utiliser une infusion de thé vert en lotion pour le visage (il aide à lutter contre le vieillissement cutané) ou en eau de rinçage pour les cheveux. 
– la cannelle en poudre : pour ce savon j’en ajoute pour donner un coté légèrement sucré au parfum du savon. C’est un antiseptique naturel qui a des propriétés tonifiantes, c’est délicieux d’en ajouter un peu dans le thé à la menthe…
– le rhassoul : c’est une variété d’argile (ma préférée) qui est utilisée au Maghreb comme soin de beauté (notamment au hammam). On peut l’utiliser pour la peau sous la forme d’enveloppement, de cataplasme, de bain de boue mais aussi comme shampooing ou masque capillaire. Il est extrêmement onctueux, laisse la peau et les cheveux très doux et apaisées. Il a également des propriétés décongestionnantes et purifiantes. On peut le mélanger à de l’eau, des infusions, eaux de fleurs, huiles essentielles. Il est très facile à utiliser et permet de faire des soins adaptés à l’ensemble du corps.
– l’huile de carthame : ajoutée au moment du surgraissage pour bénéficier de ses propriétés assouplissantes, émollientes et antioxydants. Bon ingrédient pour les peaux fragiles.
– l’huile d’olive : j’en parle très souvent, dans ce savon elle entre dans la composition du surgraissage mais également de la pâte à savon. Elle permet d’obtenir un savon dur, nourrissant et tout doux pour la peau.
– le coprah : huile obtenue à partir de la coco sèche, elle est moins chère que l’huile de coco (obtenue à partir de la coco fraîche) mais donne au savon un pouvoir moussant.
– le beurre de karité : très bon ingrédient pour les peaux fragiles, il permet d’avoir un savon dur, avec une mousse fine et très doux. 

Pour qui ?
– ceux qui raffolent du parfum frais et vivifiant de la menthe
– pour satisfaire une petite envie d’évasion !
– pour faire un gommage en douceur

LA RECETTE 

PHASE A (pour la pâte à savon)
– 60 g de beurre de karité
– 120 g de coprah
– 220 g d’huile d’olive

PHASE B
– 193,1 g de lessive de soude à 30,5%

PHASE C (pour un surgraissage à 9%)
– 32 g d’huile de carthame
– 15,4 g d’huile d’olive
– 10 g d’huile essentielle de menthe poivrée
– une cuillère à soupe de rhassoul
– une cuillère à café de cannelle en poudre
– une cuillère à café de thé vert (préalablement broyé)

Protégez bien votre plan de travail, porter des gants, blouse, lunettes pour manipuler la soude. Avant de commencer je vous conseille de lire cette fiche pour plus de sécurité.

Dans le premier bécher, peser la phase A (karité, coprah, olive), dans un autre bécher, peser la phase B (lessive de soude). Dans un troisième récipient peser la phase C les huiles du surgraissage (carthame et olive) et ajouter l’huile essentielle de menthe poivrée, le rhassoul, la cannelle et le thé vert. Verser la phase B dans la phase A tout doucement en mélangeant à l’aide d’un mixeur plongeant. Quand la trace apparait, ajouter la phase C en mixant puis couler rapidement dans le moule puis filmer la préparation. Laisser 48h ou plus si le savon est encore mou, puis mettre quelques heures au réfrigérateur avant de démouler. Découper vos savons et attendre 4 semaines de cure avant de les utiliser…

Personnalisation de la recette : Le rhassoul et le thé vert ne sont pas du tout obligatoires, vous pouvez également bénéficier du parfum agréable du savon sans les ingrédient exfoliants.

eau de rinçage anti-chute à l’ortie

L’ortie piquante est une plante qui mérite qu’on s’y intéresse. Elle est riche en minéraux (fer, souffre, calcium, potassium, silice), flavonoïdes ainsi qu’en vitamines A et B. On la retrouve souvent dans la composition des shampooings et lotions contre la chute des cheveux, comme stimulant capillaire. Voici une astuce, on ne peut plus simple pour profiter des bienfaits de l’ortie pour les cheveux.

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Notes sur l’ingrédient :
– feuilles d’ortie piquante séchées : L’ortie grâce à sa composition (vitamines et minéraux) est excellente pour les soins de la peau et des cheveux. Elle peut aider à traiter les peaux abimées ou irritées (sous la forme de cataplasmes, après avoir plongé la plante fraîche dans de l’eau bouillante). Elle sert traditionnellement à soulager les articulations douloureuses et les rhumatismes. On peut d’autre part la consommer sous forme d’infusion, de soupes, ou cuisinée de la même manière que les épinards (avec de la crème fraîche) afin de profiter de ses protéines et surtout de la grande quantité de fer qu’elle contient (plus que dans la viande). Pour les cheveux elle est excellente en lotion antipelliculaire, pour traiter les cheveux gras et surtout contre la chute (perte de cheveux en automne,  stress, fatigue, calvitie…).

LA RECETTE

– feuilles d’ortie séchées
– eau de source

Dans une théière verser de l’eau chaude (environ 70°C) sur les feuilles d’orties séchées et laisser infuser jusqu’à ce que la préparation refroidisse. Une fois que c’est prêt, filtrer et verser sur les cheveux doucement après le shampooing en dernière eau de rinçage. 

Personnalisation : Vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de vinaigre pour resserrer les écailles et faire briller les cheveux. Pour plus d’efficacité contre des pellicules ajouter du romarin séché à l’ortie. Cette eau de rinçage peut être utilisée autant de fois que vous le souhaitez, sous la forme de cure en automne ou au quotidien en spray pour un traitement anti-chute plus intense (dans ce cas ajouter un conservateur et laisser au frais pour le garder une semaine). 

J’essaierai de poster des petites astuces toutes simples plus souvent, dites-moi ce que vous en pensez. Je peux alterner des recettes plus ou moins faciles et plus ou moins rapides à faire. Je peux également vous proposer des recettes « dans ma cuisine » qui se basent sur des ingrédients du quotidien que nous avons tous. N’hésitez-pas à me dire ce que vous en pensez, ce dont vous avez envie c’est stimulant et fera évoluer le blog, bonne soirée !  😉

masque démêlant au lait d’avoine

Ce soir je souhaite partager une recette toute simple, un démêlant pour les cheveux à base de lait et de son d’avoine…

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À l’origine utilisée pour nourrir le bétail, l’avoine en usage externe, peut être employée comme émollient pour soulager les irritations et les démangeaisons de la peau. Les grains sont récoltés à maturité et séparés de leurs enveloppes fibreuses (le son) pour obtenir le gruau d’avoine (« flocons »). L’avoine contient des avénacosides (des savons végétaux), des flavonoïdes et de nombreux nutriments : manganèse, phosphore, fer, zinc, vitamines B1 et B5 (ou panthénol, (actif très intéressant car il donne aux cheveux plus d’élasticité et favorise la croissance et la résistance de la peau), etc… Dans ce masque, l’avoine est mélangée au lait de vache qui hydrate, nourrit et fait briller les cheveux. La texture légèrement visqueuse et très douce de la préparation permet de démêler plus facilement les cheveux en faisant glisser les noeuds.

LA RECETTE :

– 1 verre de son d’avoine
– 4 verres de lait de vache

Dans une casserole à feu doux, verser le lait puis le son d’avoine, bien tourner jusqu’à ce que le mélange soit bien épais (comme une béchamel). Laisser refroidir puis filtrer la préparation à l’aide d’un morceau de bas nylon (préalablement désinfecté). Filtrer avec un bas permettra d’obtenir une préparation très onctueuse sans aucun grumeau. Transvaser dans un pot et utiliser comme après-shampooing, laisser poser 5min puis rincer.

Personnalisation : pour une préparation plus épaisse, rajouter un peu plus d’avoine. Il est possible de couper ou remplacer le lait par une décoction de plantes. La recette fonctionne aussi avec des flocons d’avoine.

savon « mets de l’huile ! » 100% olive

Et oui, un savon à l’huile d’olive, qu’à l’huile d’olive, ça faisait un petit moment que j’en avais envie. Une amie (qui se reconnaîtra si elle passe par là) m’a envoyé un lien sur le savon d’Alep, du coup j’ai fait un savon tout simple 100% olive, avec une feuille de laurier et un peu de romarin broyés, quelques gouttes d’huile essentielle de lavande, aaahhhh la garrigue dans ma cuisine ça fait du bien !!!

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Pourquoi l’huile d’olive ? Je l’adore, c’est la base de ma cuisine et je l’utilise souvent dans mes soins pour ses qualités émollientes, nourrissantes, adoucissantes. J’ai grandi avec et s’il y en a bien une dont je peux pas me passer c’est bien elle. Saponifiée elle a un parfum très agréable, doux. Un savon à l’huile d’olive c’est parfait pour les peaux fragiles car elle aide la peau à garder son hydratation.

Notes sur les ingrédients
– huile d’olive : apaisante, protectrice, elle aide la peau à lutter contre les méfaits du soleil et du temps. C’est l’alliée des peaux sensibles, elle rentre notamment dans la composition du liniment pour les soins du siège de bébé.
– la feuille de laurier sauce (ou laurier noble) : également dans ma cuisine, antibactérien naturel, je l’utilise ici comme exfolient dans le savon.
– feuilles de romarin séchées : cicatrisant et tonique cutané il convient bien aux peaux à problèmes (acné, eczéma…). Son parfum frais est très agréable, il accompagne bien le laurier comme exfoliant.
– l’huile essentielle de lavande : calmante et cicatrisante, je l’utilise ici pour donner un léger parfum au savon.

Pour qui ?
– la toilette du visage et du corps
– le peaux fragiles et délicates

LA RECETTE

PHASE A 
– 200g d’huile d’olive

PHASE B
– 87,9g de lessive de soude à 30,5%

PHASE C
– 16g d’huile d’olive à ajouter à la trace
– une feuille de laurier sauce broyée
– une cuiller à soupe de feuilles de romarin broyées
– 20 gouttes d’huile essentielle de lavande

Avant de commencer je vous conseille de lire cette fiche très complète qui vous permettra de faire vos savons en toute sécurité.

Commencer par broyer au pilon la feuille de laurier et le romarin séchés. Dans un récipient, peser l’huile d’olive de la phase C, ajouter l’huile essentielle de lavande et les feuilles broyées, bien mélanger. Dans un bécher, peser la phase A. Dans un autre bécher, peser la phase B. Verser à petit filet la phase B dans la phase A en mélangeant avec un mixeur plongeant (indispensable). Continuer ainsi jusqu’à l’apparition de la trace (environ 5 min pour cette recette), quand le mélange épaissit, verser la phase C, bien mélanger. Couler dans le moule, couvrir de cellophane et attendre 48 h avant de démouler (attendre plus longtemps si la pâte semble encore un peu molle). Laisser sécher dans un endroit sec pendant 4 semaines avant de faire un test de causticité. Bonne utilisation !

Personnaliser la recette : Vous pouvez choisir de ne pas mettre d’huile essentielle pour profiter pleinement du parfum de l’huile d’olive. Il est également possible d’ajouter un colorant comme la chlorophylle pour intensifier le vert, ou utiliser d’autres exfoliants que les feuilles séchées comme les graines de pavots, de lin ou carrément un loofah dans le moule.

[édit] Je viens d’apprendre que le savon 100% huile d’olive s’appelle savon de Castille…

shampooing antipelliculaire cèdre et romarin

Aujourd’hui une recette de shampooing antipelliculaire à base d’une décoction de plantes (romarin et thym), et d’huiles essentielles traitantes pour un cuir chevelu (cèdre atlas, géranium bourbon et Ylang Ylang. Il est également possible de traiter les pellicules en se rinçant simplement les cheveux après chaque shampooing avec une infusion de romarin. La recette de shampooing proposée ici permet d’obtenir plus rapidement un résultat efficace.

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Ce shampooing très doux a un fort parfum de plantes aromatiques (composé à 20% par une décoction de plantes). Moussant et rafraîchissant, il est agréable à utiliser, sa composition permet permet de réduire très rapidement les pellicules (romarin, cèdre de atlas) tout en nourrissant le cuir chevelu (huile d’avocat, huile essentielle de géranium, yang yang, provitamine B5).

Notes sur les ingrédients
– feuilles de romarin séchées : le romarin est un excellent stimulant capillaire, qui permet de lutter contre les pellicules mais aussi contre la chute des cheveux.
– feuilles de thym séchées : je l’utilise ici en tant que tonique pour le cuir chevelu, il a également des propriétés antiseptiques et couvre légèrement les cheveux blancs (en très forte décoction).
– l’huile végétale d’avocat : c’est celle que je préfère pour les cheveux avec l’huile de coco. On dit qu’elle stimule la pousse mais elle permet surtout de renforcer la fibre capillaire et la faire briller. Elle est très bien pour les peaux sensibles, sèches et le cuir chevelu, cicatrisante et protectrice elle apaise les démangeaisons.
– huile essentielle de cèdre atlas : cicatrisant, astringent, c’est un bon tonique du cuir chevelu qui permet de traiter les pellicules. Il convient bien aux peaux abimées notamment contre l’eczéma.
– huile essentielle de géranium bourbon : tonique, astringente et antibactérienne, sur le cuir chevelu elle aura pour effet de soulager les démangeaisons.
– huile essentielle d’ylang ylang : elle régule le sébum, tonique et stimulante, elle fait briller les cheveux et les rend plus beaux.
– collagène végétal : actif cosmétique, il gaine les cheveux, les protège et les rend doux. C’est un ingrédient intéressant pour les cheveux fins, il donne un peu de volume.
– provitamine B5 : j’aime beaucoup cet ingrédient, il a un réel effet sur mes cheveux, les rend, forts et brillants. Sur la peau il apaise les irritations, l’hydrate et l’aide à cicatriser.

Pour qui ?
– les cuirs chevelus sensibles
– contre les pellicules et la perte de cheveux

LA RECETTE (pour environ 100ml)
– 80 ml de base lavante neutre
– 25 ml d’eau de source
– 1 cuillère à soupe de feuilles de romarin séchées
– 1 cuillère à soupe de de feuilles de thym séchées
– 1,5 ml d’huile végétale d’avocat
– 5 gouttes d’huile essentielle de cèdre atlas
– 5 gouttes d’huile essentielle de géranium bourbon
– 5 gouttes d’huiles essentielle d’ylang ylang
– 5 gouttes de collagène végétal (facultatif)
– 2, 6 ml soit 3 g de provitamine B5 (facultatif)
– une pointe de couteau d’oxyde minéral bleu (facultatif, pour rappeler la couleur du cèdre)
– 20 gouttes soit 0,6 g d’extrait de pépins de pamplemousse (conservateur : très important dans cette recette qui contient une forte quantité de décoction de plantes).

Dans une très petite casserole, mettre les feuilles de romarin, de thym puis recouvrir d’eau de source. Mettre la casserole à chauffer jusqu’à ébullition. Pendant ce temps, dans le pot prévu à cet effet, verser la base lavante, ajouter l’huile végétale d’avocat, et les huiles essentielles de cèdre, géranium et ylang ylang. Fermer le pot et bien secouer pour mélanger. Quand la décoction de plante est prête, sortir du feu et laisser refroidir. Filtrer la décoction, y ajouter le collagène végétal et la provitamine B5. Bien remuer, puis verser la décoction dans votre pot. Ajouter le conservateur (extrait de pépin de pamplemousse) et l’oxyde bleu, fermer et agiter énergiquement de manière à ce que les ingrédients et les pigments se mélangent bien. C’est prêt…

Personnaliser la recette : il est possible de remplacer les actifs cosmétiques (collagène végétal et provitamine B5) par d’autres adaptés à votre type de cheveux. Pour un effet antipelliculaire plus intense, vous pouvez remplacer l’huile essentielle d’ylang ylang par celle de romarin à cynéole. Il est également possible de remplacer la décoction par un hydrolat de romarin.

savon aux fleurs de calendula et lavande

Voici la recette du savon que j’ai réalisé au cours de l’atelier de saponification à froid. Si vous souhaitez faire cette recette chez vous je vous conseille de lire cette fiche très complète qui décrit les précautions à prendre pour manipuler la soude ainsi que les différentes étapes pour réussir son savon.
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Je souhaitais un savon très doux, pour le visage et le corps, adapté à une peau très fragile. Mon savon est encore en cure (il reste trois semaines) je vous dirai si à l’utilisation il est à la hauteur de mes attentes.

à savoir : je vous déconseille d’utiliser des huiles végétales précieuses ou chères pour la pâte à savon. La réaction avec la lessive de soude en altèrera les propriétés. Il vaut mieux les utiliser au moment de la trace (quand la pâte est devenue épaisse), en surgraissage, elles ne seront pas altérées car non saponifiées.

Notes sur les ingrédients
– huile végétale de coprah : obtenue à partir de pulpe de Coco séchée, puis raffinée et désodorisée elle est intéressante en saponification à froid car sa composition riche en acide laurique permet d’avoir un savon moussant. Moins chère que l’huile de coco (réalisée à partir de coco fraîche) elle est idéale pour faire la pâte à savon. 
– huile végétale de carthame : antioxydante et riche en vitamine E elle prévient le vieillissement de la peau. C’est un ingrédient particulièrement intéressant car cette huile est sèche au toucher et pénètre bien dans la peau et les cheveux. Émolliente, elle prévient la déshydratation des peaux fragiles. 
– le beurre de karité : c’est un bon ingrédient pour la dureté du savon. Il protège la peau des méfaits du soleil et a des propretés cicatrisantes. Il nourrit la peau en profondeur, parfait pour les peaux sèches.
– huile d’olive : émolliente, adoucissante, nourrissante, je l’utilise très souvent dans mes préparations. Parfaite pour les peaux fragiles et sensibles elle entre également dans la composition du savon de Marseille et du savon d’Alep. (Je l’utilise au moment du surgraissage afin de préserver ses propriétés.
– macérât de fleurs de calendula : anti-inflammatoire, antioxydante, elle est cicatrisante, elle convient aux peaux brûlées ou irritées. Dans le savon je l’utilise en actif au moment du surgraissage.
– huile essentielle de bois de Hô : ses propriétés sont proche du bois de rose. Antibactérienne, elle régénère les tissus. Je l’utilise ici pour son parfum très subtil, doux et rafraîchissant. 
– huile essentielle de lavandin super : cicatrisante pour la peau et relaxante, son parfum frais, d’herbe fraîche est très agréable dans un savon.

Pour qui ?
Tout le monde !

LA RECETTE : pour un savon de 110 g

Phase A : 
– 21,1 g d’huile végétale de coprah
– 21,1 g d’huile végétale de carthame
– 28,3 g de beurre de karité

Phase B :
– solution commerciale de soude caustique 30,5% 

Phase C : 
– 2, 5 g d’huile d’olive
– 1, 5 g de macérât de calendula
– 2 g d’huile essentielle de bois de hô
– 1, 2 g d’huile essentielle de lavandin super
– 0, 1 g d’oxyde bleu

Commencer par bien s’équiper, blouse de protection, lunettes, gants en latex. Protéger votre plan de travail avec du papier journal, eau et vinaigre à portée de main pour calmer toute brûlure à la soude. À lire avant de commencer…

Mettre chaque phase dans un récipient, ce sera bien plus facile pour la suite et huiler légèrement votre moule.

Transvaser la phase A dans une petite casserole et faire chauffer au bain-marie jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Dans un bécher, transvaser la phase B. Quand le beurre a fondu transvaser la phase A dans un bécher haut (plus sécurisant). Verser lentement la phase B dans la phase A (et pas l’inverse !) en mélangeant l’aide d’un mixeur plongeant jusqu’à l’obtention d’une trace fine. Ajouter la phase C en mélangeant avec le mixeur puis couler immédiatement la pâte à savon dans le moule. Recouvrir le savon d’un torchon propre, laisser durcir le savon pendant environ 72 h puis placer-le 2 h au congélateur avant de le démouler (ce sera plus facile). Enfin, laisser sécher à l’air libre pendant 4 semaines (c’est la cure). Puis vérifier au bout de 4 semaines si votre savon n’est pas caustique, la meilleure méthode est d’utiliser le bout de la langue, s’il n’y a pas de picotement, pas de soucis, à la douche !

Personnalisation de la recette : Il suffit de changer les ingrédients de la phase C en conservant les proportions, vous obtiendrez ainsi un savon aux propriétés très différentes.

Sur le blog de Réo vous pouvez trouver des tutos en images qui aident à comprendre les différentes étapes de la saponification à froid. Et vous ça vous tente de faire vos savons ?

j’ai testé : l’atelier de saponification à froid

Cela fait quelques années que je lis regarde et m’informe sur faire des savons en utilisant la méthode de saponification à froid, sans pour autant franchir le pas. Pour une seule raison : la manipulation de la soude caustique qui nécessite certaines précautions. Je connaissais la théorie, calculer la quantité de soude avec et sans calculateur, quels beurres et huiles utiliser pour un savon dur, moussant, blanc, transparent bref, j’ai fini par m’inscrire à l’atelier que proposait aromazone : les clés de la formulation, la saponification à froid.

 

DÉCOUVERTE DE L’ATELIER
On est six, encadrés par deux personnes dans une petite salle du quartier latin à Paris. Nous nous installons autour d’une table sur laquelle on trouve pour chaque personne un moule à savon, des gants, blouse, lunettes de protection, bécher balance de précision récipients, pipettes. Et au centre de la table, un large choix de beurres et huiles végétales, macérats  huiles essentielles, fragrances, colorants naturels…
L’atelier dure trois heures (coûte 49 euros), l’idée est que chaque personne fasse son savon, choisisse une partie de ses ingrédients et fasse la manipulation. 

PREMIÈRE PARTIE DE L’ATELIER
Une des animatrice explique la théorie, comment se fait un savon, comment les huiles et la soude diluée se transforment en glycérine (savon), aborde les propriétés de certaines huiles et beurres végétaux, leur effets pour la réalisation d’un savon. Puis les règles d’hygiène et les précautions d’utilisation de la soude. On nous distribue ensuite une fiche avec le descriptif de certains ingrédients, les éléments à savoir pour réussir son savon et un exemple de recette. Nous suivons au cour de l’atelier la même recette de base (huiles et beurres imposés qui mélangés à la soude donneront un savon) mais sommes libres de choisir les ingrédients à ajouter lors du surgraissage additionnel au moment de la trace (le surgraissage permet d’obtenir un savon surgras, doux pour la peau, ce sont des huiles que l’on rajoute au moment de la trace et qui garderont leur propriétés car quasiment non saponifiées). Ces huiles apportent au savon ses propriétés pour la peau, elles peuvent être mélangées à des huiles essentielles, actifs, fragrances, autres ingrédients et colorants.

DEUXIÈME PARTIE DE L’ATELIER
C’est le moment de la pratique, chacun choisit ses ingrédients et réalise son savon dans une ambiance conviviale. La pratique est le meilleur moment, l’un après l’autre on réalise son savon, c’est bien de voir comment chacun s’y prend, les différences de textures de la pâte à savon selon les ingrédients choisis mais aussi la rapidité d’exécution. Chacun coule son savon dans le moule, c’est un moment d’échange où chacun fait part de ses impressions. Puis on nettoie le matériel en prenant garde de ne pas toucher la pâte à savon peau nue. On nous explique les quatre semaines de cure nécessaires avant l’utilisation du savon (pour que la réaction de la saponification soit terminée). Enfin une explication du calculateur, permettant de savoir la quantité de soude nécessaire en fonction de la quantité des huiles choisies. Une initiation sur comment bien formuler son savon pour qu’il mousse en ayant une bonne texture et surtout être capable de créer soi-même ses recettes.


MON AVIS SUR CETTE EXPÉRIENCE
Je pense que cet atelier est bien pour une première expérience, une découverte sur la saponification à froid. Par contre le calcul de la soude aurait dû être expliqué avant la réalisation du savon de manière plus précise. Si l’idée est de pouvoir créer des savons chez-soi, cet élément aurait dû être mieux expliqué. Au cours de l’atelier nous avons utilisé la lessive de soude (soude diluée dans l’eau que l’on peut trouver dans les magasins de bricolage).

Le fait d’utiliser la lessive de soude déjà prête limite les risques de projection de la soude. En effet quand on fait sa lessive de soude, on verse la soude solide dans l’eau, cette manipulation crée des vapeurs toxiques et la réaction soude dans l’eau bouille, d’où des risques de projection. Mais faire sa lessive permet de donner certaines propriétés au savon. J’espérais apprendre à faire la lessive de soude au cours de l’atelier, ce qui n’a pas été le cas. C’est pourtant cette manipulation délicate que je souhaitais faire dans un lieu encadré. Il faut vraiment voir cet atelier comme une initiation, je vous conseille vraiment de vous renseigner sur la saponification à froid avant d’y participer. Les personnes qui encadrent ne sont pas savonniers de métier et ne savent pas répondre à toutes les questions des participants.

Cet atelier convient à une personne qui veut découvrir simplement la saponification à froid. C’est une expérience agréable mais je conseille à ceux qui connaissent un peu le sujet de faire un stage plus complet auprès de personnes qui maîtrisent bien le sujet. Trois heures c’est court et pour le temps passé sur place beaucoup d’aspects de la saponification sont abordés. Je suis contente d’y avoir participé je pense que cela donne la confiance nécessaire pour manipuler la soude en toute sécurité.