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Savon « c’est l’printemps ! »

Le retour du soleil, les parfums de fleurs (le rhume des foins) on y est, ça sent l’printemps ! Après un petit tour aux buttes de Chaumont tout en fleurs, évidemment un savon s’imposait…
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En ce moment je fais plus de savons que de recettes cosmétiques, je me rends compte que j’utilise la plupart du temps les ingrédients bruts en les mélangeant au creux des mains (huiles végétales et huiles essentielles, eaux florales et aloe vera) c’est très pratique et ne demande aucun temps de préparation. Pour les savons c’est différent, il n’y a pas de problème de conservation et surtout on peut facilement les partager avec son entourage. C’est très agréable à préparer et chacun est vraiment différent, unique par sa texture, sa mousse son parfum et son effet sur la peau. Bref comme vous pouvez le voir je me régale à faire des savons mais bien sûr je continuerai à proposer d’autres recettes…

Bref pour ce printemps je voulais commencer par faire un savon doux, frais et floral, j’en ai profité pour utiliser un joli moule que l’on m’a offert 😉 très récemment. Parfumé aux huiles essentielles de petitgrain bigarade et bois de hô, il sent à la fois les agrumes et la fleur d’oranger. Le parfum est suave et chaud, très féminin je trouve.

Notes sur les ingrédients :
– beurre de karité : il me permet de faire un savon dur et très nourrissant pour la peau, ce beurre a des propriétés cicatrisantes et réparatrices.
– huile de coprah : issu de la noix de coco séchée, elle permet d’avoir un savon bien moussant, j’adore !
– huile d’olive : émolliente, nourrissante, réparatrice, incontournable selon moi pour un bon savon nourrissant.
– huile essentielle de petitgrain bigarade : bonne alternative à l’huile essentielle de néroli puisqu’elle possède des propriétés et un parfum très proches, elle détend, a des propriétés anti-inflammatoires et régule les sécrétions de sébum. Elle peut donc être utilisée pour les peaux grasses, ajoutée à une huile végétale pour une huile de massage apaisante ou encore diffusée dans l’air pour une atmosphère de détente.
– huile essentielle de bois de hô : antibactérienne, elle aide les tissus à se régénérer. Cicatrisante elle convient aux peaux abimées et matures. Son parfum est doux, frais, légèrement citronné.
– miel de fleurs : le miel a des propriétés hydratantes et réparatrices, on peut l’utiliser pour les soins de la peau et des cheveux.
– fleurs de camomille séchées : Dans cette recette c’est vraiment pour apporter une fantaisie au savon, c’est un ingrédient optionnel. La camomille a cependant des propriétés adoucissantes pour la peau, on peut également la boire en infusion, elle détend, accompagnée de tilleul, elle fait une excellente tisane avant le sommeil. En infusion ou en décoction, on peut l’utiliser pour rincer les cheveux clairs auxquels elle donnera de beaux reflets dorés (on peut le faire sans problème sur les cheveux des enfants, ça sent bon et c’est très léger).
– spiruline : c’est une algue bleue essentiellement utilisée comme complément alimentaire car elle est riche en protéines, nutriments, vitamines A et E. Elle est antioxydante, régénérante particulièrement adaptée aux peaux matures et abimées. On peut aussi l’utiliser comme fortifiant capillaire. Je l’utilise pour ses propriétés mais aussi pour donner à mes savons cette couleur vert tendre.

Pour qui ?
– tout le monde ! surtout ceux qui aiment le parfum de la fleur d’oranger…

LA RECETTE

PHASE A
– beurre de karrité : 150g
– huile de coprah : 150g
– huile d’olive : 100g

PHASE B
– lessive de soude à 30,5%

PHASE C
– huile d’olive : 32g
– Miel de fleurs : une cuillère à café
– spiruline : une cuillère à café
– huile essentielle de petitgrain bigarade : 10g
– huile essentielle de bois de hô : 7g

Avant de réaliser cette recette je vous conseille de lire cette fiche.

Après avoir protégé votre plan de travail et pesé vos ingrédients, faire fondre au bain marie la phase A (elle est prête quand elle fait environ 35°C). Puis verser doucement en filet la phase B dans la phase A en mixant. Quand la trace apparaît, verser la phase C en mixant. Puis verser rapidement dans les moules. Attention cette recette contient beaucoup de beurre de karité, la trace apparait très vite, la pâte à savon peut rapidement se figer, il ne faut pas attendre entre les différentes étapes. Bien tacler la pâte dans les moules pour éviter les bulles, filmer et laisser reposer, le lendemain, mettre au réfrigérateur quelques heures puis démouler, attendre 4 semaines de cure avant de les utiliser.

personnalisation de la recette : vous pouvez remplacer les pétales de camomilles par celles de calendula qui restent jaunes dans le savon malgré la saponification. Le résultat sera bien plus joli.

savon « blue sky »

Une petite envie de lavande, de ciel bleu et c’est parti… (ou un peu de kitsch de temps en temps ça fait pas de mal…)

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Oui je sais encore de la lavande, mais j’aime tellement son parfum frais et floral ! Ça sent le propre et met de bonne humeur alors… Ce savon est tout simplement une déclinaison du savon précédent : « le thé à la menthe », j’ai fait la même recette de pâte à savon parce que j’aime beaucoup sa texture. Seuls les ingrédients du surgraissage changent. Je souhaitais vous montrer qu’à partir d’une même base on peut obtenir un savon avec des propriétés très différentes. Tout dépend des huiles essentielles, huiles végétales et colorants qu’on ajoute à la trace.

J’en profite également pour aborder un sujet fréquent en savonnerie : expliquer ce qu’est la phase de gel, ce halo visible dans le savon (et sur mes photos), qui disparaîtra après la cure et qui n’altère pas les propriétés du savon. Elle apparaît quand la température de la pâte atteint une certaine limite. Cela dépend des huiles qu’on utilise, de la quantité d’eau, ou encore si les huiles sont trop chaudes lors du mélange avec la soude. La phase de gel apparait également plus facilement si on utilise un grand moule. Les petits moules individuels aident au refroidissement de la pâte. La saponification produisant de la chaleur, il est préférable une fois que les beurres sont fondus que leur température n’excède pas 40°C. Si vous voyez l’apparition progressive de la phase de gel sur votre savon, vous pouvez le mettre quelques heures au réfrigérateur afin de limiter la montée en température de la pâte. Elle est difficile à prévoir mais si cela arrive c’est pas grave, la cure passée il n’y aura plus rien.

Le savon « blue sky » est très doux, délicatement parfumé, enrichi à l’huile de noyaux d’abricot et à l’huile d’olive il convient parfaitement à l’ensemble du corps et aux peaux sensibles.

Notes sur les ingrédients :
– huile essentielle de lavandin super : cicatrisante je l’utilise surtout pour son parfum.
– huile essentielle de bois de hô : naturellement anti-bactérienne elle aide les tissus à se régénérer et convient parfaitement aux peaux sensibles. Son parfum frais légèrement citronné rappelle vraiment celui du bois de rose (les propriétés des deux sont d’ailleurs assez similaires).
– l’huile végétale de noyaux d’abricots :
ajoutée au surgraissage pour garder ses propriétés, l’huile de noyaux d’abricots est riche en antioxydants et convient parfaitement aux peaux matures. Riche en vitamines A, elle donne à la peau un effet bonne mine qui peut être intéressant dans la composition d’une crème visage par exemple. Emolliente et adoucissante elle aide la peau à garder son hydratation. 

– l’huile d’olive : Dans ce savon elle entre dans la composition du surgraissage mais également de la pâte à savon. Elle permet d’obtenir un savon dur, nourrissant et tout doux pour la peau.
– le coprah : huile obtenue à partir de la coco sèche, elle est moins chère que l’huile de coco (obtenue à partir de la coco fraîche) mais donne au savon un pouvoir moussant.
– le beurre de karité : très bon ingrédient pour les peaux fragiles, il permet d’avoir un savon dur, avec une mousse fine et très doux.

Pour qui ?
– tout le monde !

LA RECETTE 

PHASE A (pour la pâte à savon)
– 60 g de beurre de karité
– 120 g de coprah
– 220 g d’huile d’olive

PHASE B
– 193,1 g de lessive de soude à 30,5%

PHASE C (pour un surgraissage à 9%)
– 32 g d’huile de noyaux d’abricot
– 15,4 g d’huile d’olive
– 7 g d’huile essentielle de menthe poivrée
– 3 g d’huile essentielle de bois de hô

PHASE D
– une pointe de couteau d’oxyde minéral bleu

Protégez bien votre plan de travail, porter des gants, blouse, lunettes pour manipuler la soude. Avant de commencer je vous conseille de lire cette fiche pour plus de sécurité.

Dans le premier bécher, peser la phase A (karité, coprah, olive), dans un autre bécher, peser la phase B (lessive de soude). Dans un troisième récipient peser la phase C les huiles du surgraissage (noyaux d’abricots et olive) et ajouter l’huile essentielle de lavande, l’huile essentielle de bois de hô. Verser la phase B dans la phase A tout doucement en mélangeant à l’aide d’un mixeur plongeant. Quand la trace apparait, ajouter la phase C en mixant. Séparer la pâte en deux parties en versant la moitié dans un autre récipient. Ajouter et mixer l’oxyde minéral bleu avec une des moitiés de la pâte. À l’aide d’une grosse cuillère couler successivement un peu de pâte bleue et un peu de pâte claire jusqu’à ce que le moule soit plein. Bien tasser la pâte pour chasser les bulles, filmer la préparation. Laisser 48h ou plus si le savon est encore mou, puis mettre quelques heures au réfrigérateur avant de démouler. Découper vos savons et attendre 4 semaines de cure avant de les utiliser…

personnalisation de la recette : pour obtenir un marbrage plus fin, utiliser une petite cuillère à la place de la grande. Vous perdrez l’effet nuage, mais le rendu sera plus raffiné. Je conseille pour cela d’arrêter le mixeur avant que la trace soit trop épaisse. Plus liquide vous aurez plus de temps pour la couler avant qu’elle ne se fige.

savon aux fleurs de calendula et lavande

Voici la recette du savon que j’ai réalisé au cours de l’atelier de saponification à froid. Si vous souhaitez faire cette recette chez vous je vous conseille de lire cette fiche très complète qui décrit les précautions à prendre pour manipuler la soude ainsi que les différentes étapes pour réussir son savon.
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Je souhaitais un savon très doux, pour le visage et le corps, adapté à une peau très fragile. Mon savon est encore en cure (il reste trois semaines) je vous dirai si à l’utilisation il est à la hauteur de mes attentes.

à savoir : je vous déconseille d’utiliser des huiles végétales précieuses ou chères pour la pâte à savon. La réaction avec la lessive de soude en altèrera les propriétés. Il vaut mieux les utiliser au moment de la trace (quand la pâte est devenue épaisse), en surgraissage, elles ne seront pas altérées car non saponifiées.

Notes sur les ingrédients
– huile végétale de coprah : obtenue à partir de pulpe de Coco séchée, puis raffinée et désodorisée elle est intéressante en saponification à froid car sa composition riche en acide laurique permet d’avoir un savon moussant. Moins chère que l’huile de coco (réalisée à partir de coco fraîche) elle est idéale pour faire la pâte à savon. 
– huile végétale de carthame : antioxydante et riche en vitamine E elle prévient le vieillissement de la peau. C’est un ingrédient particulièrement intéressant car cette huile est sèche au toucher et pénètre bien dans la peau et les cheveux. Émolliente, elle prévient la déshydratation des peaux fragiles. 
– le beurre de karité : c’est un bon ingrédient pour la dureté du savon. Il protège la peau des méfaits du soleil et a des propretés cicatrisantes. Il nourrit la peau en profondeur, parfait pour les peaux sèches.
– huile d’olive : émolliente, adoucissante, nourrissante, je l’utilise très souvent dans mes préparations. Parfaite pour les peaux fragiles et sensibles elle entre également dans la composition du savon de Marseille et du savon d’Alep. (Je l’utilise au moment du surgraissage afin de préserver ses propriétés.
– macérât de fleurs de calendula : anti-inflammatoire, antioxydante, elle est cicatrisante, elle convient aux peaux brûlées ou irritées. Dans le savon je l’utilise en actif au moment du surgraissage.
– huile essentielle de bois de Hô : ses propriétés sont proche du bois de rose. Antibactérienne, elle régénère les tissus. Je l’utilise ici pour son parfum très subtil, doux et rafraîchissant. 
– huile essentielle de lavandin super : cicatrisante pour la peau et relaxante, son parfum frais, d’herbe fraîche est très agréable dans un savon.

Pour qui ?
Tout le monde !

LA RECETTE : pour un savon de 110 g

Phase A : 
– 21,1 g d’huile végétale de coprah
– 21,1 g d’huile végétale de carthame
– 28,3 g de beurre de karité

Phase B :
– solution commerciale de soude caustique 30,5% 

Phase C : 
– 2, 5 g d’huile d’olive
– 1, 5 g de macérât de calendula
– 2 g d’huile essentielle de bois de hô
– 1, 2 g d’huile essentielle de lavandin super
– 0, 1 g d’oxyde bleu

Commencer par bien s’équiper, blouse de protection, lunettes, gants en latex. Protéger votre plan de travail avec du papier journal, eau et vinaigre à portée de main pour calmer toute brûlure à la soude. À lire avant de commencer…

Mettre chaque phase dans un récipient, ce sera bien plus facile pour la suite et huiler légèrement votre moule.

Transvaser la phase A dans une petite casserole et faire chauffer au bain-marie jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Dans un bécher, transvaser la phase B. Quand le beurre a fondu transvaser la phase A dans un bécher haut (plus sécurisant). Verser lentement la phase B dans la phase A (et pas l’inverse !) en mélangeant l’aide d’un mixeur plongeant jusqu’à l’obtention d’une trace fine. Ajouter la phase C en mélangeant avec le mixeur puis couler immédiatement la pâte à savon dans le moule. Recouvrir le savon d’un torchon propre, laisser durcir le savon pendant environ 72 h puis placer-le 2 h au congélateur avant de le démouler (ce sera plus facile). Enfin, laisser sécher à l’air libre pendant 4 semaines (c’est la cure). Puis vérifier au bout de 4 semaines si votre savon n’est pas caustique, la meilleure méthode est d’utiliser le bout de la langue, s’il n’y a pas de picotement, pas de soucis, à la douche !

Personnalisation de la recette : Il suffit de changer les ingrédients de la phase C en conservant les proportions, vous obtiendrez ainsi un savon aux propriétés très différentes.

Sur le blog de Réo vous pouvez trouver des tutos en images qui aident à comprendre les différentes étapes de la saponification à froid. Et vous ça vous tente de faire vos savons ?

j’ai testé : l’atelier de saponification à froid

Cela fait quelques années que je lis regarde et m’informe sur faire des savons en utilisant la méthode de saponification à froid, sans pour autant franchir le pas. Pour une seule raison : la manipulation de la soude caustique qui nécessite certaines précautions. Je connaissais la théorie, calculer la quantité de soude avec et sans calculateur, quels beurres et huiles utiliser pour un savon dur, moussant, blanc, transparent bref, j’ai fini par m’inscrire à l’atelier que proposait aromazone : les clés de la formulation, la saponification à froid.

 

DÉCOUVERTE DE L’ATELIER
On est six, encadrés par deux personnes dans une petite salle du quartier latin à Paris. Nous nous installons autour d’une table sur laquelle on trouve pour chaque personne un moule à savon, des gants, blouse, lunettes de protection, bécher balance de précision récipients, pipettes. Et au centre de la table, un large choix de beurres et huiles végétales, macérats  huiles essentielles, fragrances, colorants naturels…
L’atelier dure trois heures (coûte 49 euros), l’idée est que chaque personne fasse son savon, choisisse une partie de ses ingrédients et fasse la manipulation. 

PREMIÈRE PARTIE DE L’ATELIER
Une des animatrice explique la théorie, comment se fait un savon, comment les huiles et la soude diluée se transforment en glycérine (savon), aborde les propriétés de certaines huiles et beurres végétaux, leur effets pour la réalisation d’un savon. Puis les règles d’hygiène et les précautions d’utilisation de la soude. On nous distribue ensuite une fiche avec le descriptif de certains ingrédients, les éléments à savoir pour réussir son savon et un exemple de recette. Nous suivons au cour de l’atelier la même recette de base (huiles et beurres imposés qui mélangés à la soude donneront un savon) mais sommes libres de choisir les ingrédients à ajouter lors du surgraissage additionnel au moment de la trace (le surgraissage permet d’obtenir un savon surgras, doux pour la peau, ce sont des huiles que l’on rajoute au moment de la trace et qui garderont leur propriétés car quasiment non saponifiées). Ces huiles apportent au savon ses propriétés pour la peau, elles peuvent être mélangées à des huiles essentielles, actifs, fragrances, autres ingrédients et colorants.

DEUXIÈME PARTIE DE L’ATELIER
C’est le moment de la pratique, chacun choisit ses ingrédients et réalise son savon dans une ambiance conviviale. La pratique est le meilleur moment, l’un après l’autre on réalise son savon, c’est bien de voir comment chacun s’y prend, les différences de textures de la pâte à savon selon les ingrédients choisis mais aussi la rapidité d’exécution. Chacun coule son savon dans le moule, c’est un moment d’échange où chacun fait part de ses impressions. Puis on nettoie le matériel en prenant garde de ne pas toucher la pâte à savon peau nue. On nous explique les quatre semaines de cure nécessaires avant l’utilisation du savon (pour que la réaction de la saponification soit terminée). Enfin une explication du calculateur, permettant de savoir la quantité de soude nécessaire en fonction de la quantité des huiles choisies. Une initiation sur comment bien formuler son savon pour qu’il mousse en ayant une bonne texture et surtout être capable de créer soi-même ses recettes.


MON AVIS SUR CETTE EXPÉRIENCE
Je pense que cet atelier est bien pour une première expérience, une découverte sur la saponification à froid. Par contre le calcul de la soude aurait dû être expliqué avant la réalisation du savon de manière plus précise. Si l’idée est de pouvoir créer des savons chez-soi, cet élément aurait dû être mieux expliqué. Au cours de l’atelier nous avons utilisé la lessive de soude (soude diluée dans l’eau que l’on peut trouver dans les magasins de bricolage).

Le fait d’utiliser la lessive de soude déjà prête limite les risques de projection de la soude. En effet quand on fait sa lessive de soude, on verse la soude solide dans l’eau, cette manipulation crée des vapeurs toxiques et la réaction soude dans l’eau bouille, d’où des risques de projection. Mais faire sa lessive permet de donner certaines propriétés au savon. J’espérais apprendre à faire la lessive de soude au cours de l’atelier, ce qui n’a pas été le cas. C’est pourtant cette manipulation délicate que je souhaitais faire dans un lieu encadré. Il faut vraiment voir cet atelier comme une initiation, je vous conseille vraiment de vous renseigner sur la saponification à froid avant d’y participer. Les personnes qui encadrent ne sont pas savonniers de métier et ne savent pas répondre à toutes les questions des participants.

Cet atelier convient à une personne qui veut découvrir simplement la saponification à froid. C’est une expérience agréable mais je conseille à ceux qui connaissent un peu le sujet de faire un stage plus complet auprès de personnes qui maîtrisent bien le sujet. Trois heures c’est court et pour le temps passé sur place beaucoup d’aspects de la saponification sont abordés. Je suis contente d’y avoir participé je pense que cela donne la confiance nécessaire pour manipuler la soude en toute sécurité.